Un indice synthétique de fécondité de 4,3 enfants par femme en moyenne à Madagascar

13 Oct 2021

La Fécondité, la mortalité et la contraception sont des facteurs explicatifs de l’accroissement de la population à Madagascar. En effet, d’après l’Institut national de la Statistique, l’indice synthétique de fécondité est de 4,3 enfants par femme en moyenne, selon l’Institut National de la Statistique. 40,5% des femmes âgées de 15 à 49 ans mariées ou en union utilisent une méthode de contraception moderne actuellement, tandis que d’après les derniers chiffres qui datent de 2018, 408 mères sur 100 000 naissances vivantes ont été déclarées décédées de suite de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement.

D’après l’INSTAT, beaucoup reste à faire pour atteindre l’indice synthétique de fécondité à 3 enfants par femme, objectif fixé par les autorités, d’autant plus que l’ISF est encore plus élevé chez les adolescentes. Analamanga a l’indice synthétique de fécondité le plus bas à Madagascar (3,3 enfants /femme). L’ISF le plus élevé dans le pays est enregistré dans l’Androy (6,2 enfants/femme).

A l’heure actuelle; 18,4% des besoins exprimés dans le domaine de la contraception ne sont pas satisfaits à Madagascar. Et bien qu’une augmentation importante et soutenue de l’indicateur sur l’utilisation de moyens de contraception moderne ait été observée depuis ces dernières années, passant de 5% à 10% entre 1992 et 1997, puis passant de 18,3% en 2003 pour atteindre la valeur actuelle de 40,5%, beaucoup d’efforts et de moyens nécessitent d’être déployés pour réaliser l’objectif fixé par les autorités d’arriver à 60%. D’après l’INSTAT, les taux de prévalence contraceptive moderne les plus élevés au pays sont observé dans la Haute Matsiatra (56,2%) et dans l’Itasy (52%). Les taux les plus faibles sont enregistrés à Androy (8,5%) et à Atsimo Atsinanana (15,7%)

Concernant le ratio de mortalité maternelle sur l’ensemble du pays, les derniers chiffres publiés en 2018 font état de 408 mères décédées de suite de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement sur 100 000 naissances. Le ratio le plus élevé est enregistré à Amoron’Imania ( 928/100000 naissances) et dans les régions Vatovavy et Fitovinany combinées (728/ 100000 naissances). Suivent les régions Menabe, Melaky, Haute Matsiatra et Anosy.

 

Méira