Sud de Madagascar : Le Royaume Uni apporte une contribution de 4,1 millions USD au PAM

17 Oct 2021

Le Royaume Uni apporte une contribution de 3 millions de livres sterling (4,1 millions de dollars) au Programme Alimentaire Mondial (PAM), pour aider les populations des régions d’Androy, Anosy et Atsimo Andrefana, au Sud de Madagascar, à sortir de la sècheresse et de la crise alimentaire.

Ce financement à travers le Foreign, Commonwealth and Development Office (FCDO) permettra de soutenir une partie des 1,3 million de personnes touchées par la pire sécheresse depuis une décennie dans le Sud du pays.

« Je suis ravi que le Royaume-Uni soit en mesure de contribuer davantage à la réponse humanitaire dans le Sud de Madagascar, après notre contribution faite à l’UNICEF plus tôt cette année. Notre nouvelle contribution au PAM permettra à 100 000 personnes d’acquérir de la nourriture pendant cinq mois. La situation désespérée dans le Sud de Madagascar ne fait que renforcer l’importance pour le monde de prendre des mesures concertées contre le changement climatique et de soutenir les pays qui y sont vulnérables lors de la COP26 prévue le mois prochain à Glasgow » a déclaré l’Ambassadeur britannique à Madagascar, David Ashley.

Ce financement du FCDO permettra au PAM d’assister 100 000 personnes au moyen de transferts monétaires dans le cadre de sa réponse à la sécheresse dans le Sud de Madagascar. Chaque ménage recevra ainsi 100 000 ariary par mois pendant cinq mois.

« En cette période critique, nous sommes extrêmement reconnaissants du soutien du Royaume-Uni en faveur de notre réponse à l’urgence destinée à soutenir les familles vulnérables dans le Sud de Madagascar. Leur situation alimentaire et nutritionnelle reste particulièrement alarmante alors que nous ne sommes qu’au début de la période de soudure », a déclaré la nouvelle Représentante du PAM à Madagascar, Pasqualina Disirio.

Au moins 1,3 million de personnes ont besoin d’une assistance alimentaire et nutritionnelle d’urgence dans le Sud de Madagascar, le seul endroit au monde à l’heure actuelle où les « conditions semblables à la famine » ont été provoquées par le climat et non par les conflits. Une disparition presque totale des sources de nourriture a contraint les populations à adopter des mesures de survie de dernier recours telles que la consommation d’insectes, de fruits de cactus rouge ou de tubercules.