Souveraineté totale du pays réclamée par des nationalistes

14 Oct 2021

Arlette Ramaroson, James Ratsima et le pasteur Randrianarijaona ont discuté avec la presse, hier, pour tabler sur leurs volonté de réclamer la souveraineté totale du régime, sur tout le territoire malagasy. Ils lancent ainsi un appel à la responsabilisation des autorités compétentes, afin de ne pas envenimer davantage la situation qui prévaut actuellement.

Ces derniers ont notamment parlé des îles Eparses, des îles de Nosy Be qui appartiennent actuellement à des particuliers, notamment des ressortissants étrangers, et aussi des terrains domaniaux, auparavant occupés par des colons et qui ont ensuite été exploités par de simples paysans.

Concernant les Iles Eparses, ces nationalistes ont rapporté qu’il leur est impossible d’admettre qu’une quarantaine de militaires étrangers, gardiens de ces îles, peuvent séquestrer des marins traditionnels malgaches qui s’y aventurent pour faire escale. “Ces iles sont, depuis la nuit des temps, des endroits où ces pêcheurs traditionnels pouvaient se reposer, avant de rentrer chez eux. Mais maintenant, ces pêcheurs sont chassés de ces terres et doivent effectuer de longs trajets en mer, pour revenir chez eux. Certes, des pourparlers du régime actuel avec la France sont déjà en cours, mais à l’heure actuelle, la France ne veut rien entendre de ces revendications. La preuve, la France vient de marteler sa position en déclarant que l’une de ces îles figure parmi ses réserves naturelles protégées” ont-ils précisé.

Ces nationalistes ont également évoqué le problème de la vente des îles aux alentours de Nosy Be, dans le Nord de Madagascar. “Bon nombre de ces îles sont effectivement vendues et gérées par des ressortissants étrangers. Or, ces îles paradisiaques pourront très bien être exploitées par les locaux pour rehausser la valeur du tourisme à Madagascar” ont-ils avancés.

Et enfin, ils ont également parlé du problème foncier à Marovotsika, dans le district de Moramanga. En effet, un terrain de 1 000ha, exploité auparavant par des colons, a été laissé en friche depuis des lustres. Ce terrain a ensuite été exploité par les paysans locaux. Actuellement, les descendants de ces colons revendiquent cette propriété. Ces nationalistes ont indiqué que sans prise de responsabilité de l’Etat, cette situation pourrait s’envenimer et dégrader jusqu’à une manifestation populaire.

Rafr.