Sempama : Les vacances scolaires d’abord !

Claude Raharovoatra, président du Sempama ou sendikan’ny mpampianatra eto Madagasikara propose qu’avant de se prononcer sur les dates des examens officiels, l’Etat devrait d’abord annoncer la période officielle des vacances scolaires pour toutes classes confondues. Car, selon ce syndicaliste, l’Etat ne peut pas, pour l’instant, garantir qu’il arrivera à bout de la lutte contre cette pandémie lors de ces dates d’examens déjà annoncées.

Selon ses dires, la situation qui prévaut actuellement est encore loin d’être maîtrisée et ne garantie donc pas la fin de la lutte contre la covid-19. Dans ce dessein, une période d’un mois est, selon lui, nécessaires pour que les élèves en classe d’examen, retournent en cours afin de se familiariser à nouveau aux horaires et surtout au programme scolaire. Cette période leur permettra aussi de se préparer mentalement à ces examens officiels.

D’après ce syndicalistes, les élèves des écoles publiques ont été beaucoup plus privilégiés que ceux des écoles privées durant cette période d’urgence sanitaire. Car, nombreuses sont les écoles privées qui ont fermé leurs portes depuis le mois de mars, début de cette crise. Les élèves étaient livrés à eux mêmes pour les préparations des examens officiels. Sans parler des parents dont la plupart subissent de plein fouet, le manque de revenu dû à cette crise sanitaire.

Rappelons, a-t-il indiqué, que ces écoles privées vivent des écolages payés mensuellement par les parents d’élèves. Or, depuis la crise, nombreux sont les parents qui n’ont plus de ressources pour assurer ces frais. Par conséquent, à part les écoles en difficulté, nombreux sont aussi les enseignants de ces écoles n’ont pas reçu leurs salaires.

Ainsi, avant de se prononcer pour ces examens officiels, des discussions entre parents d’élèves de ces écoles privées, les responsables de ces établissements et l’Etat devrait d’abord avoir lieu, a-t-il ajouté.

“Certes, l’Etat a fait beaucoup d’efforts pour lutter contre cette maladie et surtout pour préserver ces élèves de cette pandémie, mais ces efforts ne suffisent pas pour rassurer les parents, que ce soit par rapport au niveau d’achèvement du programme scolaire de cette année (qualité de l’enseignement), ou par rapport aux mesures sanitaires à prendre durant ces examens” conclut-il.

Rafr.