Réponses aux urgences sociales, la Banque mondiale aux côtés de Madagascar

7 May 2020

Face à la crise du Covid-19 , la Banque mondiale appuie Madagascar sur plusieurs fronts dans le domaine social. Il ‘agit d’aider le pays à affronter les conséquences immédiates de la pandémie, notamment à travers un soutien plus prononcé aux systèmes de santé, au secteur de l’éducation et en matière de protection sociale.

La santé, l’éducation et le bien-être général de la population malgache sont de plus en plus menacés face à une crise qui perdure. Aussi, dans ses interventions à Madagascar, la Banque mondiale agit-elle pour préserver les vies humaines, la fourniture des services de base et les moyens de subsistance.

« La santé étant la première urgence face à cette crise, la Banque mondiale, bien avant l’apparition des premiers cas de coronavirus à Madagascar a alloué 20 millions de dollars pour contribuer à financer le plan de contingence préparé par le gouvernement » expliquent les responsables de la Banque mondiale.  Cette aide a contribué à renforcer les capacités opérationnelles des acteurs de la santé et à mettre en place les matériels et logistiques, afin de mieux affronter la pandémie.

Sur le plan éducation, un projet d’urgence est en cours de préparation avec le Ministère de l’Education Nationale et les partenaires techniques et financiers afin de faire face à l’impact du COVID-19 sur l’apprentissage des élèves.  L’objectif étant d’assurer la continuité de l’apprentissage en renforçant le dispositif d’enseignement à distance actuel qui se fait à travers des émissions radiophoniques et télévisées, ainsi que par le renforcement de l’utilisation des technologies. Il s’agit aussi de réduire les risques d’abandon scolaire suite à la fermeture des écoles.  Les responsables de la Banque mondiale ont par ailleurs évoqué la préparation à la réouverture des établissements scolaires et la reprise des cours. Ce projet  d’un montant de 15 millions de dollars, don du Partenariat mondial de l’éducation et dont la Banque mondiale est l’agent partenaire, devrait aussi comprendre le soutien aux enseignants non subventionnés.

Concernant le volet de protection sociale, la Banque mondiale a mobilisé 10 millions de dollars pour contribuer au financement de la première phase du programme d’urgence développé par le gouvernement, avec un accent sur les villes touchées par le confinement, à savoir Antananarivo, Toamasina et Fianarantsoa.  La Banque mondiale contribue à travers le Fonds d’Intervention pour le Développement (FID) aux transferts monétaires non conditionnels (TMNC) en milieux urbain et suburbain ou Tosika Fameno. Il s’agit d’assurer les moyens de subsistance des ménages vulnérables pendant la période où certaines parties de l’économie doivent être fermées ou ralenties pour prévenir la propagation de la maladie.

 

Méira