Renforcement de la résilience des SARU d’Antananarivo aux chocs climatiques

Le document stratégique et opérationnel visant à renforcer la résilience des Systèmes Alimentaires de la Région Urbaine (SARU) d’Antananarivo aux chocs climatiques vient d’être validé, grâce à l’appui de la FAO. Le document propose selon le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, les activités à réaliser pour les six prochaines années afin d’assurer la consommation alimentaire croissante de la ville qui en plus de ses habitants accueille chaque année l’arrivée de 100000 à 120000 migrants ruraux constituant de nouvelles bouches à nourrir.

Face à la vulnérabilité des Systèmes Alimentaires de la Région Urbaine , la FAO a apporté son appui à la CUA et à la Région Analamanga, en collaboration avec la Direction régionale de l’agriculture et de l’élevage Analamanga (DRAE-Analamanga) pour planifier des mesures de résilience adaptées.

Le document propose de promouvoir des pratiques agricoles résilientes, qui améliorent la productivité, préservent les écosystèmes et renforcent l’adaptation au changement climatique. Il suggère également la rationalisation de la distribution, la valorisation de l’agro-industrie, ainsi que la modernisation des infrastructures de commercialisation et de transport, conformément au schéma d’aménagement territorial qui entend déplacer les marchés de gros aux portes de l’agglomération. Il s’agit aussi de mettre en place une gouvernance alimentaire, s’alignant sur les engagements de la CUA pour le Pacte de politique alimentaire urbaine de Milan et l’Initiative Villes Vertes.

Mis à part les représentants de la FAO, du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, et de la Commune urbaine d’Antananarivo, des opérateurs privés, associations civiles, chercheurs et institutions de développement internationales ont également compté parmi les participants à l’atelier de validation du document stratégique et opérationnel visant à renforcer la résilience des Systèmes Alimentaires de la Région Urbaine (SARU) d’Antananarivo aux chocs climatiques. La qualité de l’assistance et de leurs interventions rend compte de l’approche inclusive et participative mise en avant dans cette stratégie, souligne-t-on. Un dialogue multipartite a par ailleurs permis d’écouter, comprendre et approfondir les perspectives de chaque partie prenante.