Reboisement au site agroforestier de Bel’Avenir à Mangily

18 Feb 2022

Au début de cette année, l’équipe du centre de réhabilitation et de conservation de la faune et de la flore endémique, ainsi que deux étudiants stagiaires en biodiversités ont mis en terre 500 jeunes plants forestiers à Mangily. Il s’agit d’une action importante pour faire face à l’urgence climatique, indique-t-on.

Cette initiative entre dans le cadre de la stratégie de l’ONG Bel Avenir, au niveau du site agroforestier de cet organisme, sis à Mangily – Toliara. En effet, l’on sait que depuis des années, la partie Sud de Madagascar est toujours frappée par la sécheresse. Sécheresse qui devient de plus en plus ressenti au fil des années, souligne-t-on. “La qualité de la pluie a été inférieure à 60% à la moyenne lors des deux dernières moussons (2019-2020 et 2020-2021). Ainsi, “ONG Bel’Avenir ne peut que constater cette situation et s’engage à la lutte pour la protection de l’environnement. L’ONG s’investit ainsi dans des actions pour des solutions durables“, souligne-t-on.

Ces actions pour des solutions durables consistent à sensibiliser les populations locales par rapport à la protection de la forêt ainsi que de l’environnement en général, à réaliser des cultures diversifiées, selon le principe de base de rotation des cultures nommée permaculture, à la reforestation et à la restauration de la mangrove de Tsingoritelo, , au suivi régulier et à l’entretien des plantes reboisées, à la réhabilitation des passerelles donnant accès à la mer au site de mangrove de Tsingoritelo, à la fabrication de composts pour fertiliser le sol et notamment à la réhabilitation de l’école du village de Tsingoritelo ainsi qu’à renforcer l’éducation environnementale.

L’objectif est de promouvoir la responsabilité environnementale et de préserver les ressources naturelles, la biodiversité et les écosystèmes” a-t-on indiqué.

A noter que le site agroforesterie de l’ONG Bel avenir à Mangily est une micro-réserve de plantes endémiques, favorisant la restauration écologique d’une zone pilote. Le site sert tout autant aux recherches des biologistes et vétérinaires, qui participent en parallèle au programme de protection de la biodiversité, souligne-t-on. L’idée est d’encourager la participation active de la société aux affaires collectives, d’organiser des visites de groupe au centre, donnant au projet, une priorité éducative. Les fruits de ces recherches permettent ainsi d’améliorer les programmes et les activités éducatives du site.

Rafr.