Rajoelina plaide pour des aides aux pays touchés par la Covid-19

29 Sep 2020

Le président de la République a participé ce 29 septembre à la réunion internationale, organisée par les Nations Unies, via vidéoconférence, par rapport au programme de financement du développement durable, dans le contexte du “post-Covid-19”, à l’horizon 2030. Andry Rajoelina n’a pas manqué de plaidoyer pour que les Nations-Unies aident ses pays membres qui sont sévèrement touchés par la Covid-19, essentiellement, les pays en développement.

Tout d’abord, Il a tenu à exprimé la solidarité de l’Etat et du peuple malagasy, à tous les pays touchés par les pertes humaines de la Covid-19. Mais il a vite rappelé que la perte de Madagascar par rapport à cette pandémie est considérable. Cette perte est surtout engendrée par le confinement et la perte de revenus de la population en générale, a-t-il signifié. Des mesures ont été prises, a-t-il rappelé, notamment par rapport à la digitalisation de Madagascar concernant la surveillance épidémiologiques, la gestion des sites sanitaires et notamment la gestion des aides sociales.

Andry Rajoelina a rappelé, lors de cette prise de parole, qu’en réponse à cette pandémie, plus de 7 millions de traitement du CVO, un remède traditionnel amélioré, ont été distribué auprès des foyers malagasy, pour freiner la propagation de la Covid. Toutefois, le choc de la Covid-19 dans le pays n’a pas épargné l’explosion du déficit budgétaire de l’Etat et notamment des dettes extérieures de la Nation.

A l’échelle mondial, d’autres pays ont connu un effondrement de leurs PIB, ou encore de leurs revenus et de leurs recettes fiscales. Plusieurs entreprises ont été contraintes d’être en cessation de paiement de leurs impôts.

Le président de la République de souligner que chaque pays devrait tourner vers l’avenir, et que les Nations-Unies devrait trouver ensemble, des solutions, essentiellement pour les pays en développement et les pays touchés gravement par cette pandémie.

Rajoelina propose l’effacement de la dette des pays vulnérable et de surcroit, touchés par les effets de cette pandémie. Il plaide aussi pour le renforcement à l’accès aux financement concessionnels pour permettre à ces pays d’avancer dans leurs problèmes de développement.

Madagascar appelle à l’adoption d’une initiative universelle multilatérales, sous la forme d’un agenda global d’urgence post Covid, classé sous la bannière des Nations-Unies, et dans le cadre de l’agenda 2030. Car, seule une initiative de cette ampleur permettra de défendre aux défis actuels et futurs. Cette initiative permettrait de soutenir ces pays, par une meilleure coordination des réponses sanitaires à l’échelle mondiale. Mais aussi par la mise à disposition d’instruments financiers conséquents pour instaurer la relance économique” a-t-il indiqué. Rajoelina attend ainsi à ce que l’ONU accompagne ses états membres en adoptant ses réponses à ces actions, aux contextes régionaux et nationaux. “La solidarité internationale est plus que jamais primordiale pour permettre aux états membres de se lever et de se relever de cette crise mondiale” a-t-il conclut.

Faly R.