Projet Betsaka, un pas en avant pour les aires protégées à Madagascar
L’Université d’Antananarivo a inauguré le Projet Betsaka lors d’une cérémonie au Grand Ampi DEGS le 18 octobre dernier. Ce projet ambitieux se concentre sur l’analyse des impacts environnementaux et socioéconomiques des aires protégées à Madagascar, en particulier face à des enjeux tels que la déforestation et les feux de forêt.
Le Projet Betsaka vise à étudier comment la gouvernance, le financement et les pratiques de gestion des aires protégées influencent leur efficacité. En fournissant des données précieuses aux décideurs, ce projet pourrait renforcer les efforts de conservation tout en favorisant le développement local. Il s’attachera également à évaluer le niveau de vie des populations vivant à proximité de ces aires protégées.
Ce projet est particulièrement axé sur le développement des capacités de recherche scientifique au sein de l’Université d’Antananarivo. Il propose un soutien financier pour des doctorats et des post-doctorats, ainsi que des moyens d’enquête et un accompagnement méthodologique pour les jeunes chercheurs malgaches.
Le Projet Betsaka est conduit par le Centre d’Étude et Recherche pour le Développement (CERED), intégré à la mention Économie de la Faculté d’Économie et de Gestion. Le CERED fait partie de l’Unité Mixte de Recherche Internationale « SOUtenabilité et RésilienCE » (UMI SOURCE), qui réunit des chercheurs d’institutions telles que l’Université Cheikh Anta Diop au Sénégal et l’Université Félix Houphouët-Boigny en Côte d’Ivoire.
L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), actif à Madagascar depuis 1947, joue un rôle clé dans ce projet. Représenté par Thierry Portafaix, l’IRD mène des recherches sur divers enjeux sociétaux en lien avec les Objectifs de Développement Durable. Ses travaux portent sur des thèmes tels que la biodiversité, la gestion des ressources naturelles et la santé publique, en collaboration avec les populations locales et des institutions nationales et internationales.
Le Projet Betsaka s’inscrit ainsi dans une démarche intégrée visant à concilier conservation et développement durable, en apportant des réponses concrètes aux défis environnementaux de Madagascar.
Communiqué Université d’Antananarivo