Pour une communication unique et transparente sur la Covid-19

Une séance d’information a été tenue, ce 14 juillet, entre le ministère de la Santé Publique, le ministère de la Communication et non moins responsable de la communication du Centre de commandement Covid-19, Ivato (CCO Ivato), et enfin des journalistes de la Grande Ile. Cette réunion a été focalisée sur la communication et les messages que les journalistes devraient véhiculer, durant cette période de crise sanitaire, afin d’éviter la propagation de rumeurs et de fausses informations. L’Etat veut une communication unique, transparente et offre l’accessibilité de ces informations, via la communication du CCO-Ivato.

Ainsi, lors de cette visioconférence, le directeur général de la Communication a martelé le fait que dans une vision de vouloir offrir une communication positive et loin de ces rumeurs et de ces fausses informations, seules les statistiques quotidiennes communiquées par la Pr Vololontiana, sont fiables et officielles. Il invite, dans ce sens, les autres entités régionales à se rapprocher d’abord du CCO Ivato, avant de publier les chiffres de leurs régions.

Divers points ont été énumérés durant cette conférence dont les traitements des informations relayées par le CCO ou encore les messages à retenir, pour ne pas induire les populations en erreur. Dans ce dessein, nombreux étaient les sujets mis sur le tapis mais qui ont déjà traités par les autorités compétentes, dont le président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur, celui du Transport, le coordinateur national du centre de commandement ou encore de la ministre de la Communication. Et en cas de doute, la cellule de communication du CCO restera toujours à la disposition de tous.

“Tambavy CVO”

Des explications ont été données par le Professeur Rafatro, concernant le “Tambavy CVO”. Sur ce point, il a souligné que le CVO n’est pas un remède. Il s’agit, indique-t-il, d’une solution buvable à prendre par les personnes n’ayant pas de problèmes de santé récurrents comme les hypertendues, les diabétiques, celles qui ont des problèmes rénaux et bien d’autres encore. Ce “Tambavy” est à boire au milieu du repas (le ventre plein et selon la dose pour chaque patient). Et l’important c’est de ne pas oublier de boire une grande quantité d’eau durant toute la journée. Son administration est de 7 jours, espacée de 7 jours en cas de poursuite du traitement.

Ce professeur de rappeler également que le “Tambavy CVO” sert à fortifier les cellules immunitaires de chaque individu. Ainsi, le fait de prendre ce “Tambavy” n’immunisera pas le patient, s’il ne respecte pas les gestes de barrières sanitaires. “Car, en effet, la première prévention bien efficace de la Covid-19 reste le respect de ces gestes barrières, c’est à dire, le port obligatoire de cache bouche, le respect de la mesure de distanciation ou encore le fait de rester chez soi”, a-t-il martelé.

En cas de décès

D’autres explications sur les enterrements ont été apportées. Ainsi, en cas de décès, même d’une personne n’ayant pas contracté la Covid-19, il est plus sage de ne pas procéder à une veillée funèbre (afin d’éviter les réunions inutiles). Il est aussi préférable, lors des présentations de condoléances, de laisser un panier ouvert à l’entrée ou à côté du défunt, qui servira à réceptionner les enveloppes des condoléances et d’éviter ainsi, les contacts. Et enfin, les inhumations devraient se faire entre un nombre très restreint des proches du défunt.

910 – 913

Une autre explication sur le fonctionnement des deux numéros 910 et 913 a également été apportée par la direction de la promotion de la Santé. Selon une responsable auprès de cette direction, la 910 est une plateforme d’appel qui réalise des veilles informationnelles pour le ministère. Tout individu peut ainsi appeler le 910 car cette plateforme est érigée pour diriger les population sur les services proposées par le ministère de la Santé. Par contre le 913 est une plateforme mise en place uniquement pour les informations et questionnements liés à la Covid-19. Les opérateurs du 913 sont formés pour pouvoir donner des informations plus précises aux populations, en cas de besoin, sur cette maladie. Les appels qui devraient donc atterrir sur le 913, devraient concerner uniquement la Covid (symptômes, urgences, etc.)

Cette séance d’information a ainsi permit aux journalistes d’avoir de plus amples réponses sur le traitement des informations liées à cette pandémie. Certes, les questions n’ont pas toutes été répondues, mais dans une vision globale, ces questions se rapportaient surtout sur des sujets qui ont déjà été traités par les autorités compétentes, tant régionales que nationales.

De son côté, le directeur général du ministère de la Communication a souligné qu’il restera disponibles pour les journalistes qui voudraient avoir davantage de précisions sur n’importe quelle information liée à la Covid. Il sollicite même ces derniers à l’appeler en cas de besoin de recoupement, avant de publier de fausses informations.

Rafr.