Madagascar bénéficiaire du projet de Partenariat pour l’amélioration de la capacité d’exportation d’Afrique vers la Chine

9 Aug 2022
Madagascar fait partie des huit pays bénéficiaires d’un projet de soutien visant à promouvoir des exportations de leurs produits agricoles et alimentaires vers la Chine et à attirer les investissements directs chinois vers ces pays. Ce projet est initié par le Centre du Commerce International (CCI ou ITC en anglais), avec le gouvernement chinois. Il s’étalera sur trois ans, depuis septembre 2021, jusqu’en 2024 et a pour objectif de contribuer à la création d’emplois et la réduction de la pauvreté dans les pays sélectionnés.
 
A Madagascar, une délégation du CCI dirigée par Jiang Xuejun a présenté au Ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy, ce jour les tenants et aboutissants du projet dénommé « Partenariat pour l’amélioration de la capacité d’exportation d’Afrique vers la Chine ».
 
Plus spécifiquement, ce projet vise à accroître les échanges commerciaux et les investissements entre ces pays et la Chine dans les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation. Dans ce cadre, il aidera les pays sélectionnés à prendre conscience des règlementations Sanitaires et Phytosanitaires (SPS) mesures, et à les respecter.
 
Jusque-là, quatre entreprises malgaches œuvrant dans la filière huile essentielle ont manifesté leur intérêt au projet et participeront aux foires China International Export à Shanghai qui a lieu tous les ans en novembre, et le China-Africa Economic Trade Export qui se tient tous les deux ans en juin, indique-t-on.

A l’occasion d’une rencontre avec une délégation du Centre du Commerce International (CCI) dirigée par Jiang Xuejun, ce jour, le Ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy, a avancé qu’il serait idéal d’établir une agence ou un bureau des normes chinoises à Madagascar, afin que tous les produits destinés à la Chine et qui ont été agréés par ce bureau ne risquent plus d’être refoulés ou bradés à cause d’un manquement aux mesures SPS (règlementations Sanitaires et Phytosanitaires). Lorsque les produits agricoles malgaches franchissent les marchés internationaux et qu’ils sont déclarés non conformes, c’est toute la chaine de valeur qui en pâtit : les paysans en souffrent, les exportateurs en souffrent, le pays en souffre, a-t-il souligné.

Irina