Madagascar à la tête de l’Association Internationale des Services du Trésor
Lors de la rencontre qui s’est tenue à Marrakech du 17 au 19 Octobre 2022, suivie d’une Assemblée Générale de tous les membres de l’Association Internationale des Services du Trésor (AIST), Madagascar, représenté par le Directeur Général du Trésor, Andry Nirina Rajaofetra, a été élu pour présider cette Association.
Madagascar présidera l’AIST aux côtés de Maurice, Mauritanie et Togo qui assurent la vice-présidence, ainsi que la France, le Maroc, les Comores, la République Démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire et le Niger qui sont des Administrateurs.
Cette rencontre était l’occasion de clôturer le cycle de travail sur « la gestion des risques » entamés à Lomé – Togo en 2019. C’était une opportunité pour les services du Trésor de partager les expériences et les avancés de la mise en œuvre du dispositif de contrôle interne en se focalisant sur les implications des ressources humaines et du système d’information, rapporte-t-on.
A l’issue de la rencontre, plusieurs résolutions ont été prises, qui seront à considérer par les 29 pays membres, répartis en Afrique francophones et anglophones, aux Caraïbes, au Pacifique, en Europe, dans la zone CEI et en Asie, et ce en fonction de leurs avancés.
Les membres de l’AIST sont confrontés à de nombreux défis qui ne peuvent être appréhendés de manière isolée : adoption de normes comptables internationales, rénovation des modes de contrôle de la dépense publique, mise en place de systèmes d’informations comptable et budgétaire, accompagnement des processus de décentralisation, efficience des modes de gestion interne des grandes administrations à réseau… C’est en ce sens que, pour les trois années à venir, les membres de l’AIST optera pour le nouveau cycle de travail orienté sur « la transformation numérique des Services du Trésor », un objectif déjà adopté par le Trésor Public malgache dans son processus de digitalisation.
A noter que l’AIST est un espace d’échanges et de débats, ayant pour ambition de contribuer à une réflexion commune sur les transformations à entreprendre et de développer des formes de coopération internationale multilatérale reposant sur l’intérêt commun et l’enrichissement mutuel.