L’OMS signera une clause de confidentialité sur la formulation du CVO

20 May 2020

Le Président Andry Rajoelina s’est entretenu par visioconférence avec le directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, et ont notamment abordé le sujet de la découverte du CVO Covid Organics par Madagascar. Selon le locataire d’Iavoloha, l’OMS signera une clause de confidentialité sur sa formulation et va appuyer le processus d’observations cliniques qui s’étendra en Afrique.

Suite à l’invitation de l’OMS à s’inscrire dans le « Solidarity Trial » pour des essais cliniques, Madagascar prouvera l’efficacité du 3ème protocole associant deux médicaments injectables différents du Covid Organics” a également souligné Andry Rajoelina.

Le 4 mai dernier, l’OMS avait appelé à la prudence pour ne pas verser dans la désinformation, particulièrement sur les médias sociaux, au sujet de l’efficacité de certains remèdes proposés pour le traitement du Covid-19. L’utilisation de produits destinés au traitement de la COVID-19, mais qui n’ont pas fait l’objet d’investigations strictes, peut mettre les populations en danger, avait alors soutenu l’OMS.

Quelques jours plus tard, l’OMS Afrique avait déclaré saluer tous les efforts déployés pour trouver un remède. “La médecine traditionnelle, soutenue par des études scientifiques, peut contribuer à un meilleur accès aux médicaments et à la Couverture Sanitaire Universelle en Afrique” avait souligné l”OMS Afrique dans un tweet du 12 mai.

La représentante de l’OMS à Madagascar avait déclaré à la suite de ce tweet d’OMS Afrique que la médecine traditionnelle peut être une médecine complémentaire ou alternative dans le cadre de la couverture santé universelle.

Dernièrement, Madagascar a participé à l’Assemblée mondiale de la santé, qui s’est tenue les 18 et 19 mai 2020. Lors de son allocution, le Ministre de la santé publique Pr Ahmad Ahmad, a rappelé la collaboration étroite entre le pays et l’OMS dans le cadre de la réponse à la pandémie de COVID-19, ainsi que vers la Couverture sanitaire universelle.

Mika Ramionona