Le Sénat indique qu’aucun armement ni munition n’a fait l’objet d’une perte
Un contrôle systématique et/ou inopiné des armements du Sénat a été procédé suite à un ordre du Ministre de la Défense Nationale et répercuté par le Chef d’Etat Major Général de I’Armée Malagasy (CEMGAM) et suivi par un ordre verbal du Ministère en charge de la Sécurité Publique en fin d’après-midi du 4 Mars 2020. Le Bureau Permanent du Sénat loue cette initiative qui s’avère nécessaire et utile, mais conteste encore une fois la démarche adoptée à l’égard d’une Institution de la République.
Des articles tendancieux parus dans la presse ont suscité des questionnements aussi bien au sein de l’opinion publique qu’au sein des responsables militaires concernant notamment la disparition de 5 (cinq) armes à feu. Pour que l’opinion ne soit pas induite en erreur, le Bureau Permanent tient à apporter les précisions suivantes :
– En effet, 5 pistolets automatiques (PA) ont été déclarés disparus suivant des dates précises, et ce, selon le rapport du Directeur de Sécurité du Sénat à savoir : 2 PA le 20 Mars 2006 et le 22 Avril 2006, 1 PA le 25 Décembre 2007, un autre PA le 23 Avril 2009 et enfin un PA le 03 Octobre 2011.
– Ces disparitions ont été mentionnées dans les différents procès-verbaux de passation, précisant les nomenclatures ainsi que le nombre d’armes. Ces précisions figurent dans le PV de passation du Mercredi 4 Mars 2020 entre le Directeur de Sécurité du Sénat et le Chef de Corps du 1″‘ Régiment de Transmission et de Service (1″‘ RTS). En outre, le PV de passation de Juin 2018 entre le Directeur de Sécurité sortant et le Directeur de Sécurité entrant relate également ces faits.
De tout ce qui précède, le Bureau Permanent du Sénat confirme et réitère que depuis le début de son mandat à ce jour, aucun armement ni munition n’a fait l’objet d’une perte. Le Bureau Permanent incite tous les acteurs à cesser toutes manæuvres visant à ternir I’image d’une Institution de la République et appelle la population à observer le calme et la sérénité.
