Le processus d’évaluation des risques de blanchiment à finaliser

3 Apr 2019

Sous l’égide du SAMIFIN et avec l’appui de la Banque Mondiale et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Madagascar est à pied d’œuvre pour finaliser le processus d’évaluation des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme lancé en juin 2017.

Les parties prenantes à cette cause travailleront les 3 et 4 avril 2019 à l’Hôtel Colbert Antaninarenina pour valider les résultats du processus d’évaluation nationale des risques, en matière de blanchissement de capitaux et de financement du terrorisme mené par le SAMIFIN avec l’accompagnement technique de la Banque Mondiale. Les connaissances nécessaires et utiles pour que les intervenants dans le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme aient des référentiels spécifiques aux risques sectoriels et globaux y liés seront définies. Organisé avec l’appui du PNUD, cet atelier sera également l’occasion pour finaliser les plans d’actions relatives à l’évaluation des risques de blanchissement de capitaux et le financement du terrorisme à Madagascar et pour définir les responsabilités qui incombent respectivement à chaque intervenant dans le dispositif national dans cette lutte.

Cet atelier de travail sur les Plans d’actions relatives à l’évaluation Nationale des Risques en matière de Blanchiment de Capitaux et de financement du terrorisme passera en revue les questions des menaces, de la vulnérabilité nationale, des situations respectives des secteurs Banque, Assurances et Autres institutions financières par rapport à ce sujet. Seront également traités le cas des entreprises et professions non financières désignées (EPNFD) comme celles du secteur de l’immobilier, les concessionnaires automobiles, les notaires, les avocats, les experts comptables, les Casinos, les bijouterie ainsi que la question de l’inclusion financière.

A noter que l’évaluation nationale des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme figure dans la recommandation 1 du Groupe d’Action Financière (GAFI) et revêt une importance majeure. Les résultats obtenus constitueront les bases de l’élaboration des politiques et stratégies nationales de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

L’appui du PNUD à ce processus s’inscrit dans la continuité des efforts engagés avec le Gouvernement en matière de lutte contre la corruption en général. En 2017, un appui au SAMIFIN a été déjà apporté pour sensibiliser les entreprises et professions non financières désignées noté EPNFD (le secteur de l’immobilier, les concessionnaires automobiles, les notaires, les avocats, les experts comptables, les Casinos, les bijouteries) sur les réglementations en vigueur et réduire les risques de blanchiment d’argents.