Le dépistage du VIH/SIDA fortement encouragé

Alors que le nombre de nouvelles infections à VIH ne diminue pas à Madagascar, le Professeur Mamy Randria, Chef de Service des Maladies Infectieuses et parasitaires au CHUJR Befelatanana encourage le dépistage pour qu’on soit sûr d’être orienté vers des services de soins et de prévention de qualité. Chaque année, entre 3 000 et 4 000 personnes sont dépistées atteintes du VIH Sida, à Madagascar

Des traitements qui permettent aux personnes séropositives de bloquer la multiplication du VIH, et ainsi de garder un système immunitaire opérationnel existent à Madagascar et sont disponibles auprès des chefs-lieux de région. C’est la raison pour laquelle il est essentiel de connaître son statut sérologique, soutient le Professeur Mamy Randria, Chef de Service des Maladies Infectieuses et parasitaires au CHUJR Befelatanana. Le  ministère de la Santé publique a indiqué début décembre que 14 600 séropositifs ont accès aux médicaments antiviraux actuellement dans le pays.

Le dépistage du VIH/SIDA est recommandé suite à une prise de risque (rapport sexuel non protégé, déchirement du préservatif, partage d’une seringue ou de matériel d’injection infecté, etc…). C’est également conseillé aux personnes qui présentent des pertes de poids inexplicables, des diarhées et des maladies qui reviennent souvent, selon le Professeur Mamy Randria.

Le VIH-SIDA touche toutes les catégories d’âge à Madagascar: les enfants, les personnes âgées, et particulièrement les jeunes. Le ministère de la Santé publique avance que les patients sont en majorité des femmes.