Le Bureau de Surveillance Douanière de Nosy-Be opérationnelle
La Douane Malagasy a rendu officielle l’opérationnalisation du Bureau de Surveillance Douanière de Nosy-Be le vendredi 27 septembre 2024 dernier. La cérémonie officielle s’est déroulée dans les nouveaux locaux du Bureau de Surveillance Douanière à Hell-Ville sous la direction du ministre de l’Economie et des Finances, madame Madame Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison et en présence du Ministre des Forces Armées, le Général de Corps d’Armée, Sahivelo Lala Monja Delphin. La mise en place de la brigade canine constitue la première phase du processus de surveillance douanière de Nosy-Be. L’équipe cynophile de Nosy-Be est actuellement constituée de sept (07) chiens de race berger allemand et berger malinois.
Il est maintenant largement acquis que disposer de brigades canines avec des maitres-chiens bien entrainés, constitue un outils efficace pour déjouer les tentatives de contrebandes et de trafics. Ces chiens se sont spécialisés dans les activités de recherche de stupéfiants, de tortues et de devises. Les chiens renforceront les expériences et les performances des agents en matière de lutte contre les fraudes et contrebandes. Avec le flair canin, il est possible de détecter certaines marchandises dissimulées avec un mode opératoire de plus en plus pointu. De plus, la seule présence des chiens aux frontières apporte un effet dissuasif. Après la mise en place de cette structure à Antananarivo et maintenant à Nosy-Be, la brigade canine sera progressivement élargie et déployée aux ports et aéroports internationaux du pays.
L’effectivité du bureau de surveillance douanière à Nosy-Be est un projet qui s’étendra jusqu’à la surveillance des mouvements maritimes dans cette région. En effet, un projet de mutualisation d’action et de moyen est déjà initié avec le Ministère des Forces Armées et le Ministère des Transports à travers l’Agence Portuaire Maritime et Fluviale (APMF) pour un processus de sécurisation maritime à laquelle Nosy-Be sera le site pilote. Dans un futur proche, ce projet commun se donne comme objectif de former une unité conjointe de garde-côtes pour assurer plus d’efficacité et réduire les risques de contrebande.