L’activité ” Health Policy Plus ” s’achève après avoir facilité les réformes qui ont réduit la mortalité maternelle et infantile à Madagascar

5 Jul 2022

On estime que 100 000 grossesses non désirées, 22 000 avortements à risque et 300 décès maternels ont été évités rien qu’en 2019 grâce à ces réformes juridiques et réglementaires.

Le Gouvernement des États-Unis a clôturé vendredi dernier son activité Health Policy Plus (HP+) à Madagascar après sept années d’importantes avancées. Depuis 2016, HP+ a aidé Madagascar à diminuer les décès maternels et infantiles évitables en veillant à ce que les gens à travers le pays puissent accéder à des soins de santé de qualité et abordables, tout en aidant les gens à répondre à leurs besoins en planification familiale.

Grâce à un financement de 7,6 millions de dollars, HP+ a mené des actions de plaidoyer en faveur de réformes législatives, comme l’adoption en 2018 d’une loi régissant la santé reproductive et la planification familiale. L’activité a également aidé le Ministère de la Santé Publique à élaborer et à mettre en œuvre des politiques visant à renforcer le système de santé, notamment pour améliorer la nutrition.

Dans le monde entier, HP+ renforce et fait progresser les priorités des politiques de santé aux niveaux mondial, national et infranational. Il améliore l’environnement propice à la mise en place de services de santé, de fournitures et de systèmes de prestation équitables et durables par le biais de la conception, de la mise en œuvre et du financement des politiques.

“Grâce au travail de Health Policy Plus, Madagascar a mis en œuvre des stratégies pour renforcer le système de santé national et a mis en place des nouvelles lois, des nouveaux règlements et des nouveaux cadres pour renforcer la santé reproductive et la planification familiale”, a déclaré Randy Chester, Directeur Général par Intérim de l’USAID/Madagascar, lors de la cérémonie de clôture de vendredi dernier.

“Aujourd’hui, nous célébrons les succès obtenus grâce à un travail de longue haleine. Continuons à travailler ensemble pour la santé et le bien-être du peuple malagasy.”

Les résultats des réformes juridiques et réglementaires ont été palpables. En 2019, un an après l’adoption de la loi sur la santé reproductive et la planification familiale, on estime que 100 000 grossesses non désirées, 22 000 avortements à risque et 300 décès maternels ont été évités grâce à l’augmentation de l’utilisation volontaire des méthodes modernes de contraception, par rapport à 2017, selon les données gouvernementales de 2020.

Lors de la cérémonie, la Directrice Générale de l’Institut National de Santé Publique et Communautaire (INSPC), Dr Hanitriniala Sahondranirina, a déclaré que le soutien apporté par le gouvernement américain au système de santé malagasy à travers l’USAID, est passé par de multiples agences, a inculqué un partenariat solide et un partage mutuel de valeurs et de compétences, et a joué un rôle précieux dans le travail du Ministère sur le planning familial, la santé communautaire, l’accès au financement de la santé, la santé maternelle et infantile, ainsi que l’eau et l’assainissement.

Les États-Unis sont aux côtés de Madagascar comme des “mpirahalahy mianala” pour aider à améliorer la santé et le bien-être du peuple malagasy. L’USAID, à travers ses activités comme HP+ qui a renforcé les efforts de planification familiale, a aidé Madagascar à s’efforcer d’opérer des changements dans la structure d’âge qui rendront la grande île plus comparable démographiquement à d’autres pays qui ont récemment connu une croissance économique considérable.

Par le biais de l’USAID, le gouvernement américain reste le plus grand donateur du secteur de la santé à Madagascar avec une contribution annuelle moyenne de 72 millions de dollars. Ce financement contribue à la planification familiale, la santé maternelle et infantile, la nutrition, l’eau, l’assainissement et l’hygiène, ainsi qu’au paludisme