La motion de censure n’est pas recevable, selon Christine Razanamahasoa

La Présidente de l’Assemblée nationale a réagi à travers un communiqué à la motion de censure contre le gouvernement en soulevant le non-respect des textes en vigueur. Christine Razanamahasoa évoque des doutes sur l’authenticité des signatures des députés. D’après ses explications, bon nombre d’entre de députés contestent l’utilisation sans leur accord de leur signature.

Dans ce communiqué, la Présidente de l’Assemblée nationale souligne aussi que le gouvernement n’a pas été informé de l’initiative comme prévoit le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, et qu’elle , en tant que Présidente de l’Assemblée nationale, n’ a appelé aucune conférence de Présidents pour la préparation de la motion et n’a pas non plus autorisé l’affichage de la motion. Aussi, d’après elle, la motion de censure n’est pas recevable, et toutes les les réunions prévues pour poursuivre la procédure sur cette affaire ne peuvent pas être réalisées.

Emboîtant le pas à Christine Razanamahasoa, sept membres du bureau permanent de l’Assemblée nationale contestent, eux aussi, la légalité de la motion de censure contre le gouvernement à travers un communiqué qu’ils ont signé et partagé sur la Page Facebook de l’Assemblée. Mercredi dans la soirée , des députés élus dans la province de Toliara ont fait une déclaration commune affirmant leur opposition à la motion de censure.

Pour rappel, un communiqué, paru sur la page Facebook de l’Assemblée nationale mercredi, a rapporté que 105 députés ont signé une motion de censure contre le gouvernement, et que la motion a été déposée le même jour. Ce communiqué qui a été supprimé par la suite révèle entre autres l’ingérence dans les affaires internes de l’Assemblée nationale, et les défaillances dans la gestion des affaires nationales comme motifs de la motion de censure. Par ailleurs, le face-à-face avec le gouvernement prévu ce jour et demain a été reporté pour les 14 et 15 décembre.