La BD malgache invitée à Paris pour le festival SoBD

2 Nov 2021

La 11e édition du SoBD se tiendra les 3, 4 et 5 décembre 2021 à la Halle des Blancs Manteaux – Paris IVe.

Pour cette édition 2021, le SoBD accueillera Madagascar qui sera ainsi le premier pays africain invité  à arpenter cette scène française et à personnaliser ses œuvres  destinées au public parisien de la bande dessinée (BD).

Six artistes, spécialiste et éditeur, à savoir la dessinatrice Dinah Rajemison Ramanoara, plus connus sous le nom de Catmouse James, l’auteur Eric Andriantsialonina ou Dwa, le Dessinateur Liva Rajaobelina, l’artiste dessinateurDieudonné Rakotonomenjanahary alias Ndrematoa, William Rasoanaivo dit Pov, ainsi que le Conservateur, spécialiste Christophe Cassiau-Haurie ; une exposition, quatre tables rondes, des livres par dizaines. C’est ainsi que le SoBD 2021 propose de découvrir la bande dessinée de la Grande île.

Le Cycle étranger consacrera ses quatre tables rondes à la bande dessinée malgache. Par ailleurs, il offrira aux amateurs de bande dessinée de découvrir une facette du 9e art trop peu connu en France. On pourra y entendre les artistes malgaches invités, tandis que leurs œuvres seront visibles dans l’exposition Bande dessinée malgache contemporaine. Tenu par l’éditeur réunionnais Des Bulles dans l’Océan, le stand malgache permettra de découvrir et d’acquérir les ouvrages des artistes présents, mais pas seulement.

En outre, des séances de dédicaces et expositions de livres  seront au programme. Des thématiques autour de la bande dessinée malagasy y seront aborder, à savoir : « L’âge d’or de la BD malgache : les années quatre-vingt » ; « La BD malgache : dans l’océan indien et sur les côtes africaines » ; « La scène contemporaine à Madagascar ».

Cette grande aventure artistique Malagasy  sera une occasion de se souvenir  que Madagascar a connu une évolution des auteurs de bande dessinée talentueux, qui ont marqué la vie de  toute une génération, indique-t-on. En effet, comme dans de nombreux pays, la bande dessinée fait partie du paysage culturel de la Grande Île. Elle y a connu un âge d’or, compte plusieurs générations successives d’artistes, dispose d’une production locale et s’exporte ailleurs sur la planète.

Lanja R.