GFEM : un atelier sur le secteur riz et la transformation de fruits

11 Mar 2019

Dans le cadre de la stratégie de développement et de renforcement des industries gérées par les femmes membre du Groupement des femmes entrepreneurs de Madagascar (GFEM), l’atelier sur la filière riz et la transformation de fruits a débuté ce lundi 11 mars, à La Rotonde Besarety.

La formation s’étalera sur quatre jours. L’objectif est de renforcer la capacité des membres du GFEM dans la production et la transformation des matières premières produites localement. Cet atelier fait suite à la série de formations techniques dispensées à des femmes entrepreneurs qui s’est tenue en octobre et novembre 2018, dans le cadre du projet « Accompagnement des femmes entrepreneurs du GFEM dans le développement et la mise en œuvre d’une stratégie de croissance de leur entreprise dans l’agro-industrie », soutenue par l’Union Européenne et son Programme d’Appui à l’Emploi et à l’Intégration Régional (PROCOM).

« Le but est de pouvoir maximiser la rentabilité des entreprises. Il faut savoir profiter de la courte période de production de certains fruits saisonniers, caractéristiques d’un terroir, pour pouvoir les transformer » explique Jean Luc Randrianarisoa, formateur en transformation de fruit auprès du GFEM. La formation met l’accent également sur les normes en matière de qualité et d’hygiène. Pour ce spécialiste en industrie agroalimentaire, « les femmes entrepreneurs ont la potentialité pour opérer pleinement et efficacement dans le secteur de l’agro-industrie ».

Pour ce qui est de la filière rizicole, la formation vise à faire adopter ou à renforcer les pratiques culturales inhérentes au riz, base de l’alimentation malgache. Il s’agit essentiellement d’assurer la qualité et la quantité, de la production à la transformation pour les bénéficiaires de la formation. Dans le cadre du partenariat entre le PROCOM et le GFEM, l’objectif est de produire un riz de luxe avec un taux de brisure ne dépassant pas les 5%. « Pour que la production soit rentable et assure un revenu pérenne, le modèle de l’agriculture contractuelle a été privilégié », confie Mina Randrianarisoa, formateur dans la filière riz. Depuis la première formation sur la culture du riz, qui s’est tenue en novembre dernier, les résultats positifs sont déjà constatés.

Et à l’issue de cette formation qui durera quatre jours, les entrepreneurs féminins, dans la filière de transformation de fruits et de production rizicole, auront de nouveaux outils, aussi bien techniques que managériaux, qui faciliteront la promotion de leurs activités. Un coaching en business plan figure parmi le programme de formation ainsi qu’une formation en éducation financière appuyée par la BOA.