GFEM : Formation d’une nouvelle vague de femmes entrepreneures
Dans le cadre du projet « Accompagnement des femmes entrepreneurs du GFEM dans le développement et la mise en œuvre d’une stratégie de croissance de leur entreprise dans l’Agro-industrie », soutenu par le Programme d’appui à l’emploi et à l’intégration régional (Procom) de l’Union Européenne, la deuxième vague de l’atelier « Femme et Agro-Industrie » s’est tenu les 29 et 30 avril dernier. Cette fois-ci, les ateliers ont ciblé une dizaine de femmes entrepreneures de Haute Matsiatra, de Toamasina et de Diana œuvrant toujours dans la filière riz et la transformation de fruits.
Le projet a pour objectif de développer les compétences de 35 entrepreneurs féminins à travers un atelier sur le développement et la conduite d’un business plan à la fin du projet.
Lors de la première vague de la formation qui s’est tenue du 11 au 14 mars dernier, 20 femmes entrepreneures ont été formées. « A l’issue de ces séries de formations, les entrepreneures vont élaborer et présenter leur business plan. Les meilleurs projets bénéficieront de financements afin de les soutenir dans leur plan de développement respectif. Chaque participant bénéficiera également d’une grande visibilité pour mettre en vigueur leurs activités et leurs objectifs », a avancé Julie Rajaonarison, secrétaire exécutif du GFEM.
Par la suite, des séances de coaching seront octroyées par des consultants experts à l’endroit de tous les participants en guise d’accompagnement. Ce sera une occasion de voir de près l’impact de la formation ou l’évolution concrète des entrepreneures. Un tableau de suivi des activités sera ainsi disponible auprès de chaque entreprise comportant des indicateurs pertinents comme le nombre de produits promus, les marchés conquis et les marchés ciblés.
« Nous procédons déjà à des suivis à distance avant les descentes sur terrain. Que ce soit dans la filière riz que dans la transformation de fruits, des évolutions sont déjà visibles. La conquête du marché national démontre déjà cet essor et le marché international se présente déjà dans le collimateur de ces entrepreneurs », a signalé la Secrétaire exécutive du GFEM.
Ces femmes entrepreneurs ont un challenge important et se défient de suivre les normes pour miser sur la qualité dans leurs productions. Sachant que suite au benchmarking effectué dernièrement en Russie, le marché international requiert un certain professionnalisme dans les techniques d’exportations, et impose des normes à suivre comme pour ce qui concerne les emballages.