Fénérive Est : Le ministère de la Sécurité publique prône le calme

31 Oct 2018

Ministère de la Sécurité publique a pris avec amertume la tragédie de la tuerie sauvage à Fénérive Est dans laquelle 03 policiers, en mission officielle, ont été lynchés par une tranche de la population locale enragée, le 24 octobre 2018. En outre, le commissariat de sécurité publique de Vavatenina a failli aussi être saccagé, dans cette même période, par une foule furieuse.

S’inscrivant dans les missions principales de la Police nationale l’application de la loi et des règlements en vigueur sur le territoire national et la sauvegarde de la paix et de la sécurité publiques. Le ministre de la Sécurité publique, l’Inspecteur général de Police Érick Michel Wouli Soumah Idrissa s’est déplacé personnellement sur les lieux, les 25 au 30 octobre 2018, et a pris ses responsabilités afin de gérer la situation et prendre toutes les mesures qui s’imposent face aux tels agissements nuisant la sécurité publique.

Le ministre de la Sécurité publique a prôné pour le calme malgré ses sentiments de dégouts et de déception par rapport à ces agissements inciviques de certains membres de la population de Fénérive Est et de Vavantenina. Toutefois, il a été ferme quant à l’application de la loi à l’encontre de tous ceux qui ont commis ces infractions et en aucun cas, il ne tolèrera l’impunité. Le sang de ses collègues ne serait à jamais séché en vain. Cela ne saurait être interprété comme une vengeance ni un règlement de  maïs une légale justice.

En effet, des rencontres directes avec les autorités juridico-administratives locales ont eu lieu dans le but de les conscientiser sur la problématique de la gestion de la sécurité publique d’une part et d’autre part, de les faire imprégner de la primauté de la notion de l’autorité de l’État dans la sauvegarde de la paix sociale. Le ministre de la Sécurité publique a adopté une approche participative large dans sa démarche et a fait impliquer tout à chacun dans la prise en main de ces situations désagréables.

Par ailleurs, il s’est entretenu, en aparté, avec les personnels locaux de la Police nationale et a réitéré sa consigne pour le calme et les actions conformes à la loi.

Sitôt, revenu à Antananarivo, et tout en respectant les voies et recours légaux, le ministre de la Sécurité publique a déposé une plainte directe auprès du Parquet du Tribunal de Première Instance d’Antananarivo, le 30 octobre 2018.

Faly