Entreprise sociale : Manzer Partazer Madagascar devient FoodWise
Présent à Madagascar depuis 2016 à travers l’association ZeroHero, le projet Manzer Partazer fait une mue, et devient FoodWise.
A travers ce rebranding, FoodWise souhaite se positionner comme une entreprise sociale, c’est-à-dire de créer des sources de revenus pour s’autofinancer et par conséquent pérenniser la mission sociale et environnementale. “Nous croyons que c’est uniquement en tant qu’entreprise sociale que nous pouvons avoir un impact réel et durable pour apporter un changement positif à notre monde” explique Julia Venn de FoodWise.
La mission de FoodWise est toujours la même : la lutte contre le gaspillage et la perte alimentaire grâce à la redistribution gratuite des aliments en surplus vers les enfants vulnérables, ainsi que la sensibilisation sur le sujet afin d’éviter le gâchis au premier lieu avant de le créer.
“Nous voulons aller encore plus loin. Elargir notre impact géographique grâce à la digitalisation en allant dans d’autres pays et élargir notre champ d’action en agissant sur toute la chaîne alimentaire vers un système alimentaire durable” souligne Julia Venn.
Le projet n’engage aucun coût dans son processus de redistribution alimentaire. La beauté du processus, en comparaison avec les banques alimentaires classiques (coûteuses) qui existent dans beaucoup de pays développés, est uniquement l’utilisation et l’optimisation des ressources déjà existantes.
Dans un premier temps, les produits sont collectés et placés dans un récipient réutilisable par les employées du Donateur
alimentaire. Ensuite ils sont transportés par DHL, qui utilise ses itinéraires quotidiens et ses espaces vides dans ses véhicules, sans engager de coûts supplémentaires ni produire plus de dioxyde de carbone. Au final, la nourriture est préparée par l’équipe du receveur dans leurs locaux (cuisine, etc.) pour la distribution finale aux enfants vulnérables. Aucun coût supplémentaire pour la collecte, le transport ou la préparation.
Tout le processus se fait dans le respect des normes d’hygiène alimentaire et en assurant un cadre légal, qui protège les donateurs alimentaires sur leurs dons effectués, grâce au partenaire juridique du projet, « Lexel juridique et fiscale » (pour le cas de Madagascar). A Madagascar le projet a – en 2018 – sauvé plus de 17 tonnes de nourriture, partagé plus de 70 000 repas aux 15 centres orphelinats partenaires et ses 2000 orphelins, et évité l’émission de 33 tonnes de CO2 grâce à la redistribution alimentaire.