Des populations dans 10 régions profiteront cette année du projet de soutien à l’état civil en collaboration avec l’OIF
Une audience foraine en vue de l’octroi d’actes de naissance aux enfants âgés de 1 mois à 17 ans a été organisée le mercredi 4 septembre 2024 dans le 4è arrondissement de la ville d’Antananarivo, en présence de la Présidente de la délégation spéciale, Harilala Ramanantsoa. Ce projet résulte d’une collaboration avec l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
Dans la continuité des actions déployées par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour améliorer la couverture de l’enregistrement des faits d’état civil à Madagascar, le projet bénéficiera cette année à des populations situées dans 304 communes réparties dans 22 districts et 10 régions, incluant les 6 arrondissements de la Commune Urbaine d’Antananarivo pour la Région Analamanga. Dans la Capitale, dans le 4e arrondissement d’Antananarivo , l’ audience foraine pour l’enregistrement rétroactif à l’état civil des enfants âgés de 1 mois à 17 ans a débuté le mercredi 4 septembre 2024, en présence de la Présidente de la Délégation Spéciale d’Antananarivo. D’après les données partagées par la CUA, 1 613 enfants ont bénéficié d’un enregistrement rétroactif des naissances à cette occasion.
Pour la PDS Harilala Ramanantsoa, cette initiative qui favorise l’accès équitable à l’état civil, contribue à promouvoir une société plus juste et plus solidaire. La collaboration avec l’OIF dans le cadre de ce projet est non seulement vitale pour le développement harmonieux de la ville, mais également essentielle pour garantir les droits fondamentaux et l’inclusion sociale des citoyens, a-t-elle souligné. Elle n’a par ailleurs pas manqué de féliciter les parents qui ont participé à l’audience foraine permettant d’octroyer un acte de naissance pour leurs enfants. “Ce document est crucial, car il leur permet de devenir des citoyens à part entière” a-t-elle déclaré.
Depuis une saisine officielle, l’OIF soutient activement les autorités malgaches dans la mise en œuvre des axes stratégiques identifiés pour améliorer les systèmes d’enregistrement et de statistiques des faits d’état civil. En deux années, 52.000 actes de naissance pour des enfants ont ainsi été régularisés via des jugements supplétifs de naissance dans quatre régions, indique-t-on.