Découverte probable d’une nouvelle espèce de baleine

5 Jan 2021

Un article publié par Carly Cassella dans “Endangered Species Research” et reprise par “www.sciencealert.com“, relate l’éventualité de la découverte d’une nouvelle espèce de baleine jamais encore répertoriée, au large de l’Océan Indien. Le son de cette baleine a été entendu et enregistré pour la première fois par des chercheurs à Madagascar, en 2017.

Peu de temps après cette découverte, ces appels uniques ont également été répertoriés dans l’ouest de la mer d’Oman, au large d’Oman, ainsi que dans l’archipel des Chagos dans le centre de l’océan Indien.

Dans un premier temps, les chercheurs ont pensé que cette région n’abritait qu’une seule population de baleines bleues appelée scientifiquement des Balaenoptera musculus. En effet, cette espèce de baleine se distinguait par leurs propres sons uniques. Mais en restant plus attentif à ces différents sons, les chercheurs ont découvert que les chants n’étaient par pareil. Qu’ils y avait carrément deux sortes de sons bien distincts.

Et ces sont inhabituels ont été captés à trois endroits sous-marins différents, séparés par 3500 kilomètres de distance, a-t-on indiqué.

Il est à noter que les chercheurs pensent que les baleines bleues font partie des plus gros animaux à avoir jamais vécu sur Terre. Le fait qu’ils trouvent toujours de nouvelles populations, témoigne de l’immensité de l’océan et de la cruauté implacable de leur meurtre. Car, pratiquement chassées jusqu’à l’extinction au 20e siècle, ce n’est que lorsque la Commission baleinière internationale a interdit la pratique en 1967 que les baleines bleues ont eu une pause”, a-t-on indiqué.

Suaad Al Harthi, directrice exécutive de “l’Environment Society of Oman” a signifié que “depuis 20 ans, nous concentrons nos travaux sur la baleine à bosse de la mer d’Arabie, en danger d’extinction, pour laquelle nous pensons qu’il ne reste qu’une centaine d’animaux au large des côtes d’Oman. Maintenant, nous commençons à peine à en savoir plus sur une autre population de rorquals bleus tout aussi spéciale et probablement également menacée.”

D’autres enregistrements au large d’Oman, du Pakistan et du nord de l’Inde pourraient aider à vérifier si ces rorquals bleus appartiennent effectivement à une population nouvellement identifiée. Surtout si des données visuelles ou génétiques peuvent être recueillies, indique–t-on.

Rafr.