Conférence des ordres de santé, l’amélioration des soins de santé doit rester une priorité nationale

L’amélioration des soins de santé doit rester une priorité nationale car elle est à la base de tout développement, a-t-on réitéré lors de la Conférence des Ordres de santé qui s’est déroulée jeudi.

Les Ordres de santé entendent ainsi apporter leur contribution dans le strict respect des règles d’éthique et de déontologie et en dehors de toute autre considération. Plusieurs points ont été discutés lors de cette “Journée de réflexion sur l’amélioration des soins de santé”, à savoir le contrôle du circuit des médicaments, les textes de loi en souffrance ou à amender ( Greffes et transplantations d’organes, télémédecine, interruption thérapeutique de la grossesse ), la participation du secteur privé de la santé, les propositions pour faciliter l’accessibilité des soins à toute la population notamment par la politique de l’usage des médicaments génériques. En ce qui concerne l’interruption thérapeutique de la grossesse, la Conférence des Ordres a toujours souhaité s’entretenir avec les autorités religieuses et les parlementaires pour de plus amples explications, a-t-on souligné.

L’objectif de la journée de réflexion de la Conférence des ordres de santé était de collecter les problèmes d’exercice soulevés par les pairs et d’émettre des propositions pour l’amélioration des soins. La Conférence des Ordres de santé regroupe l’Ordre national des Médecin, l’Ordre national des Pharmaciens, l’Ordre national des Odonto-Stomatologistes, l’Ordre national des Docteurs Vétérinaires, l’Ordre national des Infirmiers, l’Ordre national des Sages-Femmes et l’Ordre national des Psychologues. Elle compte près de 40.000 membres répartis dans toute l’Ile.