Circulation rétablie sur la RN6 entre Port Bergé et Antsohihy
Au 29 janvier, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) fait état de 21 personnes disparues, 27 personnes décédées et 84 874 personnes sinistrées, soit 19 664 ménages, suite au passage du cyclone tropical Cheneso à Madagascar. 39 380 personnes ont par ailleurs été déplacées, soit 8 747 ménages. 17 Régions ont été touchées.
Concernant les dégâts sur les infrastructures, le BNGRC rapporte que 25 745 cases ont été inondées et 1 072 autres ont été détruites. 225 établissements scolaires ont également été touchés, dont 48 inondés. 100 salles de classe sont complètement détruites, 221 partiellement détruites et 62 décoiffées. A ce jour, 12 843 élèves sont affectés, selon le rapport du bureau national de gestion des risques et des catastrophes.
Concernant les infrastructures sanitaires, l’on sait que 21 infrastructures ont été touchées dont 8 Centre de Santé de Base (CSB) niveau 1 et 2 complètement détruits.
En termes d’infrastructures routières, il est à rappeler que plusieurs routes sont endommagées suite au passage de Cheneso. Sur la RNT 12 A, au PK 142 Bac de Befasy, au PK 173 Bac de Manambondro, au PK 202 Bac de Masianaka, la traversée reste interrompue suite à la crue des rivières.
La circulation entre Port Bergé et Antsohihy, sur la Route nationale numéro 6 (RN6) est désormais rétablie, selon le ministère des Travaux publics. Une déviation a été mise en place au niveau PK 217+100, ainsi qu’un pont Mabey. Les travaux de réfection de la route se poursuivent en parallèle.
Plusieurs routes nationales sont encore inondées suite aux pluies diluviennes.
Le ministère des Travaux Publics appelle les usagers de la route à rester vigilants et à attendre la descente des eaux avant de traverser.
Malgré une amélioration des conditions météorologiques, les inondations sont toujours d’actualités et 143 sites sont encore actifs dans plusieurs localités situées dans 22 districts répartis sur 7 régions. La prévision de forte pluie est levée.
Selon le BNGRC, des mesures sont nécessaires pour faciliter le retour à la vie normale de la population tout en prenant garde sur les risques résiduels et engendrés par ces inondations, entre autres les risques de glissement de terrain qui sont permanents pour les zones en pentes, les effondrements de maison courants en cette période et surtout pour les maisons noyées depuis une longue période , ou encore la propagation des maladies liées à l’eau et vectorielles.
Selon les recommandations, les mesures doivent concerner la sensibilisation de la population sur les risques résiduels, la mise en place d’écoles provisoires pour les zones où l’infrastructure scolaire a été affectée, la reconstruction / réhabilitation des infrastructures des services de base (centres de santé, point d’eau, voie d’accès…) qui s’avère urgent, le rétablissement des réseaux téléphoniques coupés pour assurer la sécurité de la population (réception des alertes/appel à vigilance) et la fluidité des informations (recueil d’informations sur les dégâts)
Irina