Bus modernes: poursuite des discussions avec les transporteurs

16 Dec 2022

L’arrivée des bus modernes à Madagascar, prévue avant la fin de cette année, est retardée. Selon les explications émanant de la Directrice de la Communication et des Relations publiques auprès de la Présidence, également porte-parole du Président de la République, les discussions se poursuivent avec les transporteurs.

La Présidence a déjà avancé des propositions sur les caractéristiques des véhicules à importer ainsi que le cout et les modalités de paiement. L’on attend actuellement le retour des coopératives avant de passer les commandes“, a indiqué Lova Hasinirina Ranoromaro. En tout cas, la concrétisation de ce projet sera assurée par le Ministère des Transports et de la Météorologie avec la Commune urbaine d’Antananarivo, a-t-elle ajouté.

Pour rappel, la Directrice de la Communication et des Relations publiques auprès de la Présidence a annoncé en juillet l’arrivée à Madagascar, avant la fin de l’année, de 1000 bus modernes qui aura chacun une capacité d’accueil de 50 passagers, dont 25 assis et 25 debouts.

Cette annonce fait suite à une demande émanant des différentes coopératives de transport et a été précédée de nombreux ateliers et échanges avec les acteurs dans le secteur du transport, le ministère en charge des Transports, ainsi que les responsables auprès de la Commune Urbaine d’Antananarivo, souligne la porte-parole du Président de la République.

L’introduction de ces bus modernes entre dans le cadre du renouvellement du parc de véhicules du transport professionnel routier des voyageurs à Antananarivo. L’objectif étant d’améliorer la qualité des services et de professionnaliser les transports publics, souligne-t-on.

Les transporteurs intéressés et désirant bénéficier du soutien de l’Etat dans le cadre de ce projet devront s’inscrire auprès de leurs coopératives respectives ou directement auprès de l’Union des Coopératives de transport urbain (UCTU). A noter toutefois que tous les inscrits ne bénéficieront pas forcément du projet. En effet, les transporteurs devront répondre à plusieurs critères relatifs à l’acquisition des véhicules.

Faut-il souligner que ce projet concernera la zone urbaine et périurbaine d’Antananarivo. L’adhésion n’est pas obligatoire. Selon toujours ses explications, l’Etat prendra en charge 50% du coût des véhicules tandis que le reste sera à la charge des transporteurs.

Irina