Afrobasket U18, les Ankoay féminines en petite finale contre l’Angola

Les Ankoay féminines ont perdu leur demi-finale de l’U18 African Championship de basketball. Elles se sont inclinées 98-66 jeudi au gymnase Vatofotsy à Antsirabe face à l’un des grands favoris du tournoi, l’Egypte, mais ont offert une belle opposition et ont proposé un beau jeu qui suscite de l’espoir pour l’avenir.

Marion Fitia Rasolofoson et ses coéquipières n’ont pas à rougir de leur demi-finale, jouant les yeux dans les yeux et sans complexe face aux redoutables égyptiennes. Les Ankoay ont d’ailleurs effectué un excellent début de match, allant même jusqu’à avoir un avantage au score de +10 dans les 7 premières minutes du premier quart temps. Jana Elalfy et les siennes ont ensuite imposé un pressing haut qui a fait déjouer les malgaches, et qui a permis à l’Egypte de remporter le premier quart temps 26-21. Appliquées, les Malgaches ont mis la pression durant le deuxième quart-temp, et ont rejoint les vestiaires avec l’avantage au score (41-43). Au retour des vestiaires, les Egyptiennes ont déroulé et remporté le troisième quart temps 29-14, grâce notamment à une forte domination dans la raquette. Au début du quatrième quart temps, l’Egypte est logiquement devant (70-57), et continue à creuser l’écart pour finalement s’imposer, et filer vers la finale.

Madagascar jouera un ultime match ce samedi 13 août, toujours au gymnase Vatofotsy à Antsirabe. Il s’agira de la petite finale, le match pour le gain de la troisième place, et ce sera contre l’Angola, qui a perdu en demi-finale 67-36 face au Mali. Dans ce tournoi, l’Angola est actuellement la 3ème meilleure attaque avec une moyenne de 59,2 points marqués par match. Avec sa moyenne de 56 points marqués par match, Madagascar est la 4ème meilleure attaque. Aux rebonds, les deux équipes présentent des similitudes. Madagascar et l’Angola se sont déjà affrontés par le passé, lors des phases de groupe de l’Afrobasket U18 Women 2016 au Caire, le 27 août 2016. L’Angola s’était alors imposé 53-32 face aux Muriel Hajanirina, Jessica Vavisoa, Christine Jaofera, ou encore Tokin’Iaina Sambatrarimiora.

 

Fana S.