5,4 milliards d’ariary de l’AFD pour la réinsertion des jeunes mères célibataires de la CUA

7 Dec 2020

L’Agence française de développement (AFD) et l’ONG Aide et Action ont procédé ce jour, en présence de l’Ambassadeur de France et du Maire de la Commune d’Antananarivo, à la signature d’un accord de financement pour un montant total de 5,4 milliards d’ariary (1,2 millions d’euros). Celui-ci permettra de déployer des actions de formation et d’insertion socioprofessionnelle au profit des jeunes mères célibataires dans les quartiers urbains défavorisés de la capitale pour les trois prochaines années (2021-2023).

A Madagascar, un grand nombre de jeunes filles deviennent mères à un très jeune âge (32% des filles de 15 à 19 ans ont au moins un enfant).

Grace à ce financement, la France à travers l’AFD permet aux ONG Aide et Action et Solidarité Laïque d’œuvrer en faveur de l’insertion socioéconomique et citoyenne des jeunes mères célibataires déscolarisées de 15 à 29 ans des quartiers défavorisés des 1er, 3ème et 4ème arrondissements de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA). La CUA jouera un rôle primordial dans la bonne mise en œuvre du projet puisque la commune portera le dispositif d’appui aux bénéficiaires via ses centres d’accès aux services (CAS), hébergeant les Laboratoires d’Innovations Sociales (LABIS), dont la mission est d’accompagner les familles les plus vulnérables dans leur projet de vie et dans la réduction des risques économiques et psychosociaux.

Le projet vise les résultats suivants :

  • 900 jeunes mères célibataires déscolarisées entre 15 et 29 ans devraient acquérir les compétences requises par les métiers porteurs identifiés dans la zone ;
  • 630 d’entre elles devraient occuper un emploi et en tirer un revenu décent : 420 salariées et 210 en auto-emploi. Elles devraient être ainsi en capacité d’assumer leur charge de famille et d’assurer l’éducation de leur enfant ;
  • La Commune Urbaine d’Antananarivo sera en mesure de prendre en charge le fonctionnement des 3 Laboratoires d’Innovations Sociales (LABIS) et l’accompagnement de 150 jeunes mères par an.

Ce soutien de la France s’inscrit pleinement dans l’atteinte de l’objectif de développement n°5 sur l’égalité entre les sexes des Nations-Unies.