32 personnes périssent dans un incendie criminel à Ankazobe, la thèse d’un acte de vengeance de dahalo privilégiée

Le Président de la République a fermement condamné l’acte de banditisme survenu le vendredi 29 juillet 2022 dans la commune d’Ambolotarakely, district d’Ankazobe, qui a conduit à la mort de 32 individus dont des enfants, des femmes et des hommes. Ces derniers ont été regroupés dans trois maisons avant d’être brûlé vif par les dahalo.
Le Président a formellement donné l’ordre de pourchasser les criminels et de les sanctionner selon les lois en vigueur. Les forces armées sont mobilisées pour aider la population, a-t-il fait savoir.

 

L’armée et la gendarmerie nationale ont tout de suite pris l’affaire en main. A la tête d’une délégation de forces de l’ordre, le ministre de la Défense nationale, le Chef de l’État-Major des Armées et le Commandant de la Gendarmerie Nationale (COMGN) sont descendus sur place le lendemain pour constater l’ampleur de la violence, être au chevet de la population locale et la rassurer.

 

Le ministre de la Défense Nationale a présenté les condoléances, aux noms du Président de la République, du Premier Ministre et du Gouvernement, aux familles des défunts de l’incendie criminel d’Ankazobe. Il a également rendu visite aux blessés.

 

Le ministre de la Défense nationale, Général Richard Rakotonirina, soupçonne un acte de vengeance perpétré à l’encontre de la population qui a aidé les forces armées lors d’une opération anti-dahalo menée dans la région. Il assure que les assaillants seront pourchassés et arrêtés. Les enquêtes et les recherches commencent ainsi dans le village même où le crime a eu lieu avant de s’étendre dans les villages environnants, indique le COMGN, Gal Andry Razafindrazaka.

 

Avant de se déplacer à Ankazobe, le ministre de la Défense nationale et le Chef de l’État-Major des Armées se sont rendus dans la salle de commandement de la zone de défense et de sécurité de l’Ikopa où un centre opérationnel a été mis en place pour coordonner les opérations menées à Ankazobe par les forces militaires et les éléments de la gendarmerie nationale mobilisés dans le cadre de cette affaire.

 

Dès samedi, pour renforcer les éléments des forces terrestres qui sont à la recherche des criminels, les éléments des forces aériennes ont effectué des survols pour détecter les endroits où ces derniers pourraient se réfugier.

 

 

Méira

Photos: MDN