2 Millions de Dollars de subventions pour lutter contre le trafic d’espèces sauvages et l’exploitation forestière illégale à Madagascar

17 Feb 2021

Le Bureau des Affaires Internationales de Stupéfiants et d’Application de la Loi (INL) du Département d’État américain a accordé deux subventions d’un million de dollars de chaque pour financer des projets de lutte contre le trafic d’espèces sauvages et l’exploitation forestière illégale à Madagascar.

L’une de ces subventions est accordée au Wildlife Conservation Society et le Center for Advanced Defense Studies pour renforcer l’application de la loi et de la justice afin de protéger les espèces rares et menacées de bois durs du Nord-Est de Madagascar et d’améliorer la coopération avec les partenaires internationaux.

TRAFFIC et Durrel ont reçu la deuxième subvention pour soutenir leur travail pour la réduction des trafics de tortues, de lémuriens, et d’autres espèces en danger à Madagascar.

Les deux projets dureront deux ans et font partie d’un effort plus large du gouvernement américain pour lutter contre les trafics sous la loi Eliminate, Neutralize, and Disrupt (END) Wildlife Trafficking Act.

Selon le Directeur Général de l’USAID Madagascar John Dunlop, « le trafic d’espèces sauvage et l’exploitation forestière illégale sont des crimes transnationaux brassant des milliards de dollars en pillant la biodiversité unique de Madagascar et l’avenir durable de la population Malgache ».

Aussi, à travers ces subventions, le gouvernement des Etats-Unis travaille avec le gouvernement de Madagascar et le peuple Malagasy pour protéger les espèces rares et endémiques de Madagascar et pour réduire la possibilité pour les groupes criminels de profiter des trafics illégaux, a-t-il ajouté.

A Madagascar, le gouvernement américain a consacré plus de 55 millions de dollars depuis 2013 pour promouvoir la durabilité, améliorer les sources de revenu, consolider la gouvernance des ressources naturelles, renforcer les actions pour stopper le trafic international d’espèces sauvages, et protéger des milliers d’hectares de forêts des exploitations illégales et insoutenables.

 

Lanja R.