Lors de sa mission dans l'Océan Indien, le navire français La Fayette a pu saisir 97 ballots d'environ 20kgs de chaque de haschisch, le 19 avril 2018, d'une valeur marchande de 60 millions d'euros. Une semaine auparavant, 413 kilos d'héroïne ont également été saisies en haute mer

182 cas de contrebande en haute mer enregistrés en 2018

20 May 2019

Photo en illustration : Lors de sa mission dans l’Océan Indien, le navire français La Fayette a pu saisir 97 ballots d’environ 20kgs de chaque de haschisch, le 19 avril 2018, d’une valeur marchande de 60 millions d’euros. Une semaine auparavant, 413 kilos d’héroïne ont également été saisies en haute mer.

Le CFIM ou Centre de fusion d’informations maritime et le CRFIM ou Centre régional de fusion d’informations maritime de relater qu’en 2018, 715 cas de trafics ou d’accidents en haute mer ont été enregistrés dont 350 des accidents proprement dits, 182 trafics et contrebandes recensés par le CRFIM. Sur ces 182 cas de contrebandes et de trafics, 100 étaient des trafics de drogue durs comme de l’héroïne ou de la cocaïne.

Se basant sur ces informations, le Premier ministre, chef du gouvernement, Christian Ntsay ce 20 mai, en marge de la troisième réunion sur la sécurité maritime de la zone Ouest de l’Océan Indien qui se tient actuellement à Antananarivo a fait savoir que « Madagascar a grand besoin d’élaborer une nouvelle politique nationale de sécurité maritime pour mieux protéger nos 5000km de cotes ainsi que toute la zone ouest e l’Océan Indien ».

« Madagascar est la plus grande île de cette zone de l’Océan Indien. Nous avons donc grand besoin d’un fort et imposant régiment de gardes côtes pour persuader les trafiquants de tous sortes à arrêter leurs sales besognes » a signifié le Premier ministre.

A noter qu’avec le CFIM et le CRFIM, tous deux basés à Madagascar, l’on sait que plus de 750 millions de dollars de manque à gagner ont été enregistrés en 2018 pour la zone. D’où l’importance et surtout la nécessité de la mise en place de ce régiment de gardes côtes dont l’étendue de ses attributions pourront s’étendre sur les îles voisines, grâce à des accords de coopérations déjà établis dans la zone.

Le Premier ministre de conclure que «les services des douanes ainsi que le département de protection de la pêche, ne pourront œuvrer unilatéralement. Ils ont besoin des militaires, des gendarmes et des policiers. La coordination des actions à entreprendre par toutes ces entités nécessite l’élaboration de cette nouvelle politique nationale.»

Faly R.