Tourisme : un secteur fragile, selon la CTM

4 Dec 2020

La Confédération du Tourisme de Madagascar (CTM) a poursuivi ses demandes auprès de la Direction Générale des Impôts (DGI), notamment pour l’exemption de toutes les obligations fiscales 2020 ou un report en 2021, ainsi que la suspension des contrôles fiscaux allant au-delà de l’exercice 2021.

La Direction Générale des Impôts a souligné que même en l’absence de chiffres d’affaires, le contribuable assujetti ou optant pour le régime de la TVA doit déposer ses déclarations mensuellement, rapporte la Confédération du Tourisme de Madagascar dans une note d’information aux opérateurs touristiques. Les entreprises sont également tenues de procéder à leur déclaration mensuelle d’IRSA même dans le cas d’une mise en chômage technique.

Pour le secteur lié au tourisme, la déclaration et le paiement de l’IR demeurent obligatoire annuellement même si le chiffre d’affaires est en déficit. Les échéances sont par contre reportées au 15 du troisième mois suivant l’annonce de l’ouverture des frontières. Pour tous les secteurs, la déclaration et le paiement de l’IS sont à effectuer au plus tard le 15 du mois suivant la reprise des activités normales dans chaque localité.

Faut-il rappeler que dans son communiqué portant reprise progressive de toutes activités usuelles d’intervention de l’administration fiscale, la Direction Générale des Impôts tient compte de certaines situations telles les difficultés relatives à chaque secteur d’activités dues à la crise sanitaire.

La Confédération du Tourisme de Madagascar espère ainsi que l’appel du secteur tourisme sera entendu et soutenu une fois de plus. « Il ne faut pas oublier que notre secteur est un secteur transversal, pourvoyeur de devises, qui fait vivre des millions de personnes à Madagascar mais c’est également un secteur fragile », souligne la CTM. « Nous sommes toujours le premier touché par les différentes crises et nous resterons toujours les derniers à se relever », regrette la Confédération du Tourisme de Madagascar.

 

L. R.