Salaires impayés pour la commune de Toamasina

Les employés de la commune urbaine de Toamasina ont observé une grève hier, 23 septembre, à cause du retard du paiement de leurs salaires. Ces derniers de signifier que ce retard s’élève à 9 mois. La dernière fois qu’ils ont perçu leurs salaires, ont-ils indiqué, était au mois de décembre 2019.

Nantenaina Rakotonirina, maire de la ville de Toamasina, a tenu à apporter son explication par rapport à ce retard de paiement. Il a fait savoir que la commune urbaine de Toamasina a toujours payé ses employés depuis son intronisation en tant que maire de cette ville. Seulement, avant son accession à ce poste, il y eut effectivement un retard de paiement des salaires des employés de cette commune. La dernière fois que ces salariés ont été payé remonte au mois de juillet 2019. Dans ce dessein, le maire devait faire un choix. Ce qui n’était pas facile, a-t-il souligné. Ainsi, la mairie a choisi d’assumer ce retard de paiement de salaire et a donc commencé à payer au mois de janvier 2020, le salaire du mois d’août 2019. Chaque mois, ces salariés perçoivent leurs salaires, en retard, certes, mais au moins, ils reçoivent ce que la mairie leur doit.

Actuellement, souligne toujours le maire, le nombre de salariés de la commune est un vrai handicap pour lui. Si au mois de mai 2019, ces salariés étaient au nombre de 1 431, au mois de juillet 2019, ils étaient 2 346 pour arriver, au mois d’août 2020, à 2 166. Chaque mois, a-t-il signifié, la commune doit payer environ 500 millions d’ariary de salaires. Mais les choses ne sont pas faciles car depuis la période de crise sanitaire, bon nombre des créanciers de la commune n’ont pas pu assurer leurs dus. Les taxes communales n’ont pas été payées. Toutefois, malgré cette situation, la commune a tenu à toujours honorer ses engagements envers ses employés.

Effectivement, termine le maire, d’ici fin septembre, les salariés journaliers percevront leurs salaires du mois de janvier 2020 si les employés fixes percevront celui du mois de juillet 2020.

Faly R.