PADEM, pour la démocratie et l’Etat de droit

7 Dec 2021

La cérémonie de clôture officielle du projet d’appui au développement et à la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit (PADEM) a été tenue dans la matinée de ce 7 décembre, à l’hôtel Colbert à Antaninarenina.

Durant son discours, la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, n’a pas manqué de souligner que cette institution met en avant la responsabilisation des jeunes ainsi que des femmes dans la vie active, et notamment politique. C’est dans ce dessein que l’Assemblée nationale a appuyé l’atelier de réflexion sur la promotion de la participation des jeunes malgaches à la vie publique et notamment politique, (atelier qui a été tenu en mi-novembre), ainsi qu’à la participation des jeunes parlementaires de l’Assemblée nationale à la 143e édition de l’Union interparlementaire (UIP) qui s’est tenue à Madrid (tenu en fin novembre).

La députée de Madagascar, élue dans le district de Tsihombe, Goulamaly Masy a également encouragé la participation des femmes dans le cadre de la vie politique du pays.

A noter que le projet PADEM, entièrement financé par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), s’étalait sur une durée de 3 mois (15 septembre – 15 décembre 2021). Il a pour objectif spécifique de contribuer au renforcement de capacités des jeunes citoyens et des femmes dans les domaines de la démocratie et de la gouvernance et de promouvoir la consolidation des processus de démocratisation existant en renforçant les capacités institutionnelles des parties prenantes.

Parmi les résultats attendus de ce projet figurent la publication d’un recueil sur les leçons apprises et les recommandations de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sur le processus électoral et de la démocratisation, la publication d’un guide sur la promotion de la participation politique des femmes, ainsi que le renforcement en leadership, la mise en réseau et le partage d’expériences et d’expertise entre des acteurs-clé de la société civile, des médias et des représentants des institutions élues et celles en charge de l’État de droit, de la démocratie, de la gouvernance et des Droits de l’Homme, a-t-on rapporté.

Rafr.