Nouvelle réunion sur le programme de la consolidation de la paix

8 Nov 2019

Communiqué de presse

Coprésidée par le Premier ministre Christian Ntsay et la Coordinatrice Résidente des Nations Unies, Violet Kakyomya, une réunion du comité de pilotage du programme pour la consolidation de la paix, s’est tenue ce jour à Anosy ; sous l’assistance de quelques membres du gouvernement, de certains démembrements des organes du Système des Nations Unies, du Bianco et de la CSI, ainsi que certains membres de la société civile.

La réunion s’est focalisée sur trois axes : l’appui à une gouvernance démocratique à Madagascar, incluant la lutte contre la corruption, le renforcement de la justice et quelques éléments d’appui à l’Assemblée nationale ; le maintien du programme dans le sud qui consiste à instaurer une sécurité et une justice plus proche de la population, à renforcer le mécanisme de prévention de conflits locaux au niveau de la population dans le sud ; et enfin la prévention de la violence, de la délinquance juvénile et de la sécurité dans le nord, plus précisément les régions Diana et Sava.

Le Premier ministre a rappelé que la restauration à court terme de la sécurité et de la paix figure parmi les priorités de l’Etat, aussi, a-t-il renouvelé ses reconnaissances à l’endroit du Système des Nations Unies pour sa contribution significative dans les efforts mutuels que l’on y déploie. Toujours sur le sujet, il a également avancé que sous l’égide du Président de la République, beaucoup d’efforts ont été consentis par le gouvernement, entre autres, la dotation d’équipement des forces de l’ordre, la mise en place d’aires de repos sécurisées sur les routes nationales, la mise en place de bases opérationnelles avancées dans les Zones Rurales Prioritaires de Sécurité (ZRPS), et il y a aussi la création des centres d’aguerrissement qui ont été réalisées avec la collaboration de la gendarmerie.

Le Premier ministre, de dire que nous adoptons actuellement de nouvelles visions pour le développement, c’est la raison pour laquelle on a particulièrement mis l’accent sur les projets de développement, de façon à ce que leurs éligibilités reposent sur l’attente du peuple Malagasy. Il a développé ses propos en prenant exemple du cas de la suspension du projet « Base Toliara », où il a été constaté qu’aucun résultat palpable ne s’annonce au profit du pays, ni du peuple. Toujours est-il que force est de se rendre compte que les ressources minières exploitées ne se renouvellent pas, de telle sorte que des études sur la recherche de compromis s’imposent pour l’intérêt commun, et surtout, que les résultats des projets choisis puissent avoir des impacts directs sur la vie sociale de la population ainsi que sur le développement de la zone où le projet opère.