L’évacuation des bois de fer de Taolagnaro est légale

“L’empotage des bois de fer dans la capitale de l’Anosy la semaine dernière, respecte bel et bien les règlementations en vigueur“, a indiqué Bertrand Zazabe, directeur régional du ministère de l’Environnement et du Développement Durable (DREDD) Anosy.

En clair, ce technicien affirme que le bois de fer en question ne fait pas partie des bois précieux. “Ce sont des bois ordinaires, qui n’ont rien à voir avec le palissandre, le bois de rose ou le bois d’ébène, dont l’évacuation est autorisée par une décision gouvernementale. Mais cette décision ne concerne aussi que les bois qui avaient été bloqués par la note ministérielle de janvier 2019. C’est à dire, pour les bois qui ont été stockés en ces temps là” précise-t-il.

Pour Tolagnaro, trois opérateurs sont concernés dans cette affaire. L’un d’entre eux a entamé le processus d’évacuation, après contrôle de visu des stocks par les agents du MEDD, ainsi que le respect du cahier des charges présenté par la direction régionale du ministère de l’Aménagement et la stricte surveillance du personnel des Douanes de l’Anosy.

A noter que le bois de fer est appelé en dialecte malagasy “endranendra“. Il est endémique dans les régions Anosy et Atsimo Atsinanana. A l’âge mure, cet arbre peut atteindre une hauteur de 30m a-t-on indiqué. Il est adapté dans les constructions lourdes, comme dans la fabrication de poteaux, ou encore la construction des quais et ponts. Le bois de fer est aussi utilisé pour la sculpture et le tournage, a précisé un technicien du MEDD.

“Au Ministère de l’Environnement, la tolérance zéro demeure une réalité à poursuivre et non un simple slogan“, indique-t-on.

Rafr.