Les koba et les saucisses de Talata à l’assaut du marché tananarivien

8 Aug 2019

À Andohatapenaka, la Foire internationale de l’économie rurale  de Madagascar est à sa deuxième journée. Les affaires commencent. Les participants sont à l’affût des partenaires et des clients potentiels. C’est le cas de Bôlida kely, vendeur de koba et de saucisses à Talatan’Ivolondry.

Ça fait plusieurs années qu’il participe à la FIER MADA. Son objectif :  faire découvrir ses produits, trouver des marchés et davantage de commandes pour développer son métier. À Andohatapenaka, les koba et saucisses ont la côte. Beaucoup de visiteurs ne résistent pas à leur vue et ne peuvent s’empêcher de faire un détour pour en acheter.

« À Talata, la vente de koba et de saucisses marche bien, les voyageurs de la RN2 sont friands de ces produits qui font le renom du village. Mais il n’y a pas que nous qui faisons ce métier là-bas, alors il est indispensable pour nous de trouver des débouchés et des commandes en dehors de Talata si l’on veut en tirer davantage de profit » explique Bôlida kely.

En raison de la concurrence, Bôlida kely est conscient que se rapprocher des clients et venir directement à eux sont beaucoup plus avantageux qu’attendre les acheteurs à Talatan’Ivolonondry. À Andohatapenaka,  il s’attèle alors à  une véritable opération de séduction en promouvant ses produits , en présentant ses offres (prise de commande et livraison à Antananarivo), et en distribuant des cartes de visite.

Participer à la FIER MADA lui permet de se faire connaître, augmenter sa visibilité, et attirer plus de clientèle. Mais sa participation à la Foire permet aussi de faire la promotion de Talatan’Ivolondry et des célèbres koba et saucisses qui font sa réputation.

« C’est vrai que le plus important est que nous trouvons ici plus de clients pour nous, mais notre présence ici pourrait  aussi inciter les visiteurs à passer par Talata s’ils sont séduits par nos produits, donc ce n’est pas seulement pour notre intérêt, mais pour Talata et ceux qui y font le même métier que nous » indique Bôlida kely.

Méira