
Le Japon offre 2411 Tonnes de grains de riz à Madagascar pour lutter contre l’insécurité alimentaire
Le Japon a fait don de 2411 Tonnes de grains de riz au Gouvernement malgache dans le cadre du Programme Japonais d’Assistance Alimentaire et celui du Gouvernement malgache, afin de lutter activement contre l’insécurité alimentaire, dans le pays. La cérémonie de remise de ce don, d’une valeur initiale estimée à 300 millions de yens japonais, soit environ 9,4 milliards d’Ariary, s’est tenue au Pavé Antaninarenina ce lundi. A noter que sa livraison à Toamasina date du 30 novembre 2024.
Le riz octroyé par le financement japonais dans le cadre de ce programme sera vendu par le Gouvernement malgache à un prix raisonnable sur le marché local, et les bénéfices issus de cette vente seront versés sur le compte du Gouvernement comme « Fonds de Contrepartie », indique l’ambassade japonaise. Ces bénéfices seront ensuite utilisés pour des projets de développement social et économique à Madagascar.
Le Programme d’Assistance Alimentaire est basé sur un mécanisme qui vise à soutenir le marché local et à renflouer la caisse de l’Etat, explique le Ministère de l’Economie et des Finances (MEF). Les fonds fournis ont permis l’acquisition de riz directement auprès de fournisseurs japonais. Un appel à manifestation d’intérêt a également été lancé au niveau national par l’Etat malgache, pour la revente de ce produit, indique-t-on.
Les opérateurs économiques locaux, sélectionnés suivant des critères règlementaires stricts, procèdent par la suite à la revente auprès des détaillants, et reversent l’équivalent en Ariary de la valeur FOB (Free on board) de la marchandise auprès du Trésor Public malgache, à travers l’Agence Comptable des Aides et des Fonds de Contre-Valeur (ACFCV). À ce jour, 60,71 % de la contre-valeur de 4.831.080.412,32 d’Ariary ont déjà été constitués et ont été versés au compte du don ouvert auprès de la Banque centrale de Madagascar (BFM). Ces fonds ne pourront être mobilisés qu’une fois constitués à 100%, précise-t-on. Ils seront totalement réaffectés au financement de projets de développement après validation d’un commun accord par les deux Gouvernements.
Loïc Raveloson