Intégrer la dimension changement climatique dans la programmation de la protection sociale

31 Mar 2022

Renforcer la résilience des communautés à travers le développement de la recherche sur la préparation et les interventions d’urgence dans les zones urbaines. C’est, en substance, l’objectif annoncé du projet “Favoriser la résilience communautaire en Afrique australe par le biais d’activités de préparation”. Prévu s’achever à fin 2022, il adoptera une approche multipartite.

Le projet a été officiellement lancé par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) en partenariat avec le Bureau National de la Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC) et la Commune Urbaine d’Antananarivo. Le service de la Commission européenne de l’Aide Humanitaire et Protection Civile (ECHO) apporte également un appui financier au projet.

Un ensemble d’outils consolidés et d’options de réponses va être fourni à travers le projet afin d’avoir une meilleure conception des programmes urbains. Bien que tous les sites urbains sont concernés, un intérêt particulier sera porté sur trois arrondissements de la Commune Urbaine d’Antananarivo.

Dans le cadre du lancement officiel du projet, un atelier national a été organisé à l’hôtel Panorama les 30 et 31 mars 2022, réunissant les différents acteurs impliqués dans la sphère urbaine au niveau national et local et les acteurs clés dans la conception et la mise en oeuvre des interventions urbaines.

Madagascar est le troisième pays à organiser l’atelier des parties prenantes. Celui-ci a été aligné au modèle testé au Zimbabwe en novembre 2021 et au Lesotho en février 2022, qui a donné des résultats positifs.

Le projet puise sa genèse dans la nécessité de l’intégration de la dimension changement climatique dans la programmation de la protection sociale. L’expérience découlant des assistances suite aux impacts la COVID-19 a, en effet, mis ce besoin en exergue : le manque de connaissances, de documentation et de guides pour éclairer les programmes humanitaires adéquats et une expansion de la protection sociale vers un paradigme réactif aux chocs limitent profondément l’efficacité des parties prenantes dans la réponse urbaine.

Miary