Évaluation du GAFI : Madagascar face à la lenteur des réformes

23 Sep 2025

Madagascar se prépare pour son évaluation au sein du GAFI, prévue dès le début 2026. Des efforts restent à fournir et les réformes prennent du temps, le pays n’ayant satisfait que 29 recommandations sur les 40 prévues en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et le financement de la prolifération (LBC/FT/FP).

Afin d’optimiser les préparatifs, un atelier de pré-évaluation se tient du 22 au 26 septembre à Antananarivo avec l’ESAAMLG (Eastern and Southern Africa Anti-money Laundering Group). À travers cet atelier, le SAMIFIN entend se conformer à la nouvelle méthodologie du GAFI tout en démontrant les progrès réalisés par Madagascar. « Notre objectif est d’atteindre au moins 35 recommandations avant l’évaluation de 2026 », a déclaré le DG du SAMIFIN, Mamitiana Rajaonarison.

Il explique alors que la lenteur des réformes constitue l’un des principaux facteurs de blocage, en faisant référence à l’élaboration des lois, qui doit suivre certaines procédures, notamment leur adoption par le Parlement avant toute mise en œuvre.

Malgré ces défis, le SAMIFIN se montre optimiste. Lors de la première évaluation en 2018, Madagascar n’avait validé que 13 recommandations sur 40, mais le pays n’a jamais été placé sur la liste grise du GAFI. « Avec les efforts en cours, nous sommes confiants de maintenir le cap », a conclu le DG.