Des mesures pour prévenir la détérioration prématurée des routes

29 Jun 2022

Les réseaux routiers de Madagascar figurent parmi les moins développés au monde. La densité routière n’est que de 5,4 km par 100 km2, et la plupart de ses routes nationales et locales sont en terre battue et en mauvais état. Son indice d’accessibilité rurale (mesuré par la part de la population rurale qui vit à moins de 2 km d’une route praticable en toute saison) est de 11,4 %, parmi les plus faibles au monde.

En 2021, seules 11% des routes de Madagascar sont en bon état,  d’après les données émanant du  ministère de l’Aménagement du territoire et des travaux publics. D’ici 2023, les autorités ambitionnent d’atteindre un taux de 30%. Pour ce faire, de nombreux chantiers sont actuellement en cours, notamment sur la RN 44 dont la première phase des travaux sur le tronçon Marovoya – Ivahibe est déjà achevée, encore la RN5 A reliant Soanierana Ivongo à Mananara Nord.

D’autres mesures ont par ailleurs été prises par les autorités afin  de prévenir la détérioration prématurée des chaussées et de réduire les risques d’accidents de circulation.

Aussi, l’utilisation des routes nationales, régionales, communales ainsi que les pistes rurales, à des fins autres que le transport et la circulation des personnes et des biens est désormais interdite, indiquent le Ministère des Travaux Publics et celui des des Transports et de la Météorologie.

Les emprises des routes nationales, le lavage, la réparation de tout type de véhicules, le séchage de produits agricoles et tout autres objets que ce soit ainsi que la circulation des charrettes à roues métalliques sont ainsi interdits et proscrits, souligne-t-on.

Irina