257 véhicules prohibés en cours de démantèlement au port de Toamasina

15 May 2025

Depuis plus de 25 ans, trois parcs de stationnement du port de Toamasina étaient encombrés par ces véhicules prohibés,  dont le dédouanement a été refusé en raison de leur limite d’âge. Exposés aux intempéries, ces véhicules ont subi d’importants dommages liés à la corrosion, tout en occupant inutilement des espaces logistiques stratégiques.

La Douane malgache a lancé, en février 2025, un appel à manifestation d’intérêt pour une vente aux enchères sous condition de démantèlement, conformément à la décision du Conseil des ministres du 24 avril 2024. Celle-ci rend systématique la mise aux enchères, avec obligation de destruction, des véhicules prohibés à l’importation et interdits à la circulation.

Le processus de démantèlement, actuellement en cours dans l’enceinte du port, est encadré par un comité multisectoriel, composé des représentants des institutions suivantes la Direction de la sécurité routière ; le Port de Toamasina ; les compagnies maritimes ; la Société du Manutention du Marché de Consommation (SMMC) ; la Chambre de commerce ; un commissaire-priseur agréé ; le Bureau Indépendant Anti-Corruption (Bianco) ; et l’Administration des douanes.

Une visite d’évaluation de ce dispositif s’est tenue le vendredi 9 mai 2025, directement sur le site du port. Les 257 véhicules concernés sont actuellement démantelés en pièces détachées ou transformés en ferraille, dans le strict respect des normes environnementales, avant leur enlèvement définitif.

Cette opération constitue une étape majeure dans la mise en œuvre d’une politique publique de gestion durable des importations. Elle illustre, en outre, l’engagement de la Douane malgache pour une administration efficace, responsable et tournée vers l’intérêt général.

La Direction générale des Douanes rappelle qu’en conformité avec les dispositions légales en vigueur à Madagascar, il est strictement interdit d’importer des camions de plus de 15 ans dont le PTAC excède 3,5 tonnes ; des véhicules de transport en commun ou de transport de personnes de plus de 10 ans ; ainsi que des véhicules à volant à droite.

Ces mesures ont pour objectif de renforcer la sécurité routière, de réduire les impacts environnementaux et de préserver la santé publique, tout en soutenant la modernisation progressive du parc automobile national.